J’ai le droit de vivre
« Aujourd’hui, il serait plus facile de dire que je ne m’en souviens qu’à peine, à travers le brouillard de ma mémoire qui s’épaissit avec les années, mais il n’en est rien. Je revois tout, je revis tout, à en chialer ; surtout les détails insignifiants du contexte, des insultes, des gestes et paroles, les terribles regards assassins de mon père. Les tentatives pour m’ôter de sa vue…